Les traitements médicaux antichute sont une solution efficace pour lutter contre la chute de cheveux. Un diagnostic clinique et para clinique précis sont nécessaires, afin de déterminer l’étiologie.
Quand commencer un traitement contre la chute de cheveux ?
Le plus tôt possible!
La perte de cheveux peut commencer vers 18 ans et conduire inévitablement à une calvitie avancée. Par contre, un sujet qui a encore la moitié de sa chevelure à 30ans ne sera jamais complètement chauve, mais il sera éclairci. Un traitement médical antichute doit être prescrit pour une durée minimale de 3 mois, pour la simple raison que, lorsqu’un cheveu tombe, il est en réalité mort depuis environ 3 mois. On estime qu’un traitement médical antichute sera:
- Efficace, si on le commence avant 25 ans.
- Relativement efficace, si on le démarre entre 25 et 35 ans.
- Moins efficace et résultat aléatoire, entre 35 et 45 ans.
- Efficacité incertaine, après 45 ans.
Plus votre traitement médical antichute est fait à titre préventif, plus vous aurez la chance de garder vos cheveux!
Dr Souhir Bouzguenda
Les traitements médicaux antichute permettent :
- D’augmenter le diamètre des cheveux atrophiques en redonnant un aspect couvrant à la chevelure.
- De ralentir la chute de cheveux.
- De bloquer, chez le patient jeune, l’évolution de la chute de cheveux.
Il faut savoir que :
- Une prise en charge médicale précoce et les moyens préventifs (notamment la stimulation du cuir chevelu) donnent souvent de bons résultats.
- A l’arrêt du traitement médical antichute, la chute de cheveux reprend son cours.
- Certains traitements médicaux antichute ont des effets secondaires parfois très gênants.
- Quand le stade de la calvitie est avancé et que le cuir chevelu est lisse, les traitements médicaux antichute ne sont plus efficaces ; Il faut alors envisager une greffe de cheveux ou une prothèse capillaire.
- Aucun traitement médical antichute n’a l’efficacité des greffes de cheveux.
Grace à la recherche, il y a tant de pistes prometteuses, qui pour être efficaces, nécessitent que le cheveu n’ait pas complètement disparu.
Les alopécies non androgénétiques nécessitent un diagnostic clinique et para clinique précis, afin de déterminer l’étiologie.
Un stress, une carence en fer, un déséquilibre hormonal, une prise médicamenteuse … peuvent occasionner une chute de cheveux. Un traitement ciblé de l’étiologie, stoppera la chute de cheveux.
Une infection du cuir chevelu, peut occasionner une chute de cheveux. Des antibiotiques ou des antifongiques par voie orale seront nécessaires.
Une hyperséborhée et un état pelliculaire, doivent évoquer une dermatite séborrhéique, un eczéma ou un psoriasis. Ces pathologies peuvent s’associer à une chute de cheveux. Un traitement ciblé de la pathologie sera nécessaire.
Dans la pelade, les follicules pileux demeurent vivants et pourront reprendre la production de cheveux dès qu’ils recevront le bon signal du corps.
La repousse capillaire pourrait survenir même après plusieurs années.
sont habituellement prescrites pour l’Alopécia Areata modérée et incomplète (perte de cheveux couvrant moins de 50 % du cuir chevelu).
Traitement laser à basse fréquence et traitement LED :Sont efficaces surtout aux premiers stades de la perte de cheveux. Ils vont stimuler les follicules pileux, encore actifs, à produire de nouveaux cheveux.
PRP et Cellules souches :En 2013, Trink et coll. effectuent une étude randomisée en double aveugle : « Effets du PRP sur l’Alopécia Areata, placebo contre traitements actifs, par demi-scalp ». La moitié de la tête a été traitée soit par PRP, soit par corticoïdes, soit par placebo, l’autre moitié servant de témoin.
Protocole de l’étude : 3 séances espacées de 1 mois. Evaluation : clinique et histologique, par des praticiens ne connaissant pas le traitement qui a été appliqué. Conclusion de l’étude : le PRP a amélioré significativement la repousse capillaire et la trophicité des cheveux.
Actuellement, de nouvelles expériences sont menées pour le traitement de l’Alopécia Areata avec des cellules souches et du PRP. Les résultats semblent encourageants.
Les compléments capillaires :Sont une solution de camouflage qui sera adaptée à vos cheveux (votre couleur, votre texture, votre densité, le style de votre chevelure et la longueur souhaitée). De telles extensions sont presque indétectables et peuvent durer plusieurs années grâce aux soins adéquats. Vous pouvez les laver, les coiffer, les colorer ou les faire couper pour changer de coiffure à votre gré.
En 2002, une étude scientifique a été publiée : « Le jus d'oignon stimulerait la croissance des cheveux en cas d’Alopécia Areata » (Journal of dermatology, publié en 2002). L'oignon, ainsi que l’ail, sont très efficaces et même plus efficaces que les produits commercialisés contre l’Alopécia Areata.
La trichotillomanie est une compulsion à s’arracher les cheveux et les poils.
La recherche sur la trichotillomanie (TTM) s’est développée et les connaissances ont mené à essayer différentes combinaisons de traitements. Certains patients ont obtenu des résultats en changeant leurs habitudes alimentaires, en pratiquant la méditation, l’hypnose, la prière ou le yoga.
Un spécialiste des compléments capillaires, ayant de l’expérience avec les patients souffrant de TTM, vous fournira des moyens de camouflage.
Une fois que votre compulsion à vous arracher les cheveux sera maîtrisée, un médecin spécialisé en traitements de la chute des cheveux, vous parlera des traitements médicaux antichute, qui stimuleront les follicules pileux vivants, à faire repousser une chevelure saine.
Lors d’une chimiothérapie, le cuir chevelu devient sensible. Une chute de cheveux, parfois par grosses mèches, s’installe. Les cheveux qui restent changent de texture, devenant fins et crépus.
Pour favoriser une repousse capillaire plus dense et vigoureuse, il est recommandé de pratiquer des massages capillaires avec des produits naturels tel que : des huiles essentielles, des protéines soufrées, des vitamines B et des minéraux. Un massage capillaire spécifique stimulera l’activité des racines et aidera le cuir chevelu à se débarrasser des toxines médicamenteuses.
La mésothérapie capillaire :Des séances de mésothérapie capillaire, de traitement LED et de traitement laser à basse fréquence, peuvent aussi être recommandées à distance des séances de chimiothérapie.
Les compléments capillaires :Pour la perte de cheveux consécutive à une chimiothérapie, des spécialistes de compléments capillaires aideront les patients à choisir une prothèse capillaire d’apparence naturelle. Elles peuvent-être portées pour dormir, pour se laver et pour accomplir toutes les activités quotidiennes. Ce sont des avantages notables qui aideront les patients à mieux se sentir.
Plusieurs compagnies d’assurance couvrent les prothèses capillaires. Pour ce faire, le patient aura besoin d’une ordonnance écrite de son oncologue.
L’utilisation du casque réfrigérant peut limiter, voir éviter la chute des cheveux lors des séances de chimiothérapie.
Comment agit ce casque?
En refroidissant la tête, le bonnet réfrigérant va limiter l’afflux de sang dans la tête et par conséquent, l’arrivée du médicament dans les cellules des bulbes capillaires, limitant ainsi leur destruction.
d’utilisation ?
Il s’agit d’un bonnet glacé qu’il faut enfiler 10 minutes avant le début de la perfusion sur cheveux mouillés. Mais pour ce faire, le bonnet doit rester bien glacé. Il est donc conseillé de le changer, idéalement, tous les ¼ d’heure et de le garder au moins 30 minutes après la fin de la perfusion.
Efficacité ?
Le casque n’est pas la solution magique. Son efficacité dépend du type de traitement, du mode d’administration de la chimiothérapie et de la nature des cheveux du patient. Le casque réfrigéré ne fonctionne pas lors des chimiothérapies par voie orale ou par pompe en continu.
Contre-indications ?
Le casque réfrigérant est contre-indiqué dans certains cancers du cuir chevelu. Quoi qu’il arrive, suivez toujours les recommandations du médecin et du personnel soignant, qui saura vous conseiller.
Effets secondaires ?
Le port du casque réfrigéré peut entraîner des migraines, des douleurs oculaires ou cervicales et surtout une sensation de froid intense qui poussent certains patients à abandonner son utilisation.
Comment intervenir ?
Trois clés pour vaincre l’alopécie de traction et l’ACCC :
1- La détection précoce,
2- Le bondiagnostic,
3- Le changement rapide du style de coiffure. Une coupe de cheveux plus courte, sera le meilleur moyen pour réduire la tension sur les follicules pileux.
Comment traiter ?
Des traitements médicaux antichute devront débuter au plus tôt, pour stimuler les follicules pileux. La réussite du traitement dépend du nombre de follicules pileux non endommagés.
Le complément capillaire, est-il une solution ?
Si la perte de cheveux est importante, la meilleure solution sera, sans doute, un complément capillaire. Il permettra aux follicules pileux de se reposer et dissimulera la perte de cheveux. Un spécialiste des compléments capillaires vous aidera à choisir ce qui vous conviendra le mieux.
Est-ce que les cheveux repousseront?
Dans la plupart des cas, les cheveux finissent par repousser. Il vous faudra parfois attendre 6 mois ou plus, et vous astreindre à de sérieux changements dans vos habitudes de coiffure.
Rappelez-vous : vous devez éviter tout ce qui tire sur les cheveux ! Vous devez bannir les tresses serrées, les fers plats et les techniques de défrisage.
Dr Souhir Bouzguenda
Comment s’explique cette chute de cheveux ?
A la ménopause, le profil hormonal se masculinise : on perd des œstrogènes alors que les androgènes se maintiennent.
La modification hormonale à la ménopause entraîne un raccourcissement du cycle pilaire suivi d’une chute de cheveux. Quand les hormones se stabilisent, la perte de cheveux se résorbe souvent d’elle-même. Par contre, l’amincissement, la sécheresse et la fragilité de la chevelure, souvent liés au vieillissement, pourraient persister.
Il faut savoir qu’une chute de cheveux évoluant depuis plus qu’un an, expose le cheveu au risque de ne plus pouvoir repousser. Cela sera un capital que l’on perd et que l’on ne retrouvera plus ! .
Dr Souhir Bouzguenda
Toutes les femmes ménopausées ne sont pas concernées. La chute de cheveux dépend aussi du capital génétique et de la sensibilité des récepteurs aux androgènes.
Comment on s’en aperçoit ?
La chute de cheveux se localise sur le haut de la tête, la repousse capillaire devient plus lente et le cheveu devient plus fin.
Quand est-ce qu’il faut réagir ?
Il faut traiter dès les premiers signes de chute de cheveux anormale, vers 45 - 50 ans.
Le conseil du médecin spécialisé en chute de cheveux :
Pour optimiser les résultats, l’idéal serait d’associer un traitement hormonal substitutif, des traitements médicaux antichute de cheveux et des soins capillaires spécifiques anti-âges.
Le traitement hormonal substitutif (THS), vous sera prescrit par votre gynécologue, en l’absence de contre-indications.
Des compléments alimentaires riches en acides aminés soufrés (cystéine et méthionine), combinés à des vitamines (A, E, B5, B6, B8…), vous seront recommandés en cure de 3 mois.
Un traitement local vasodilatateur tel que le Minoxidil, vous sera prescrit en association avec d’autres traitements tel que le traitement laser à basse fréquence et le traitement LED.
Une greffe de cheveux peut-être envisagée, en cas de chute de cheveux importante et définitive.
Pendant cette période de votre vie, et quelles que soient les traitements suivis, vous devez garder à l’esprit 3 règles à suivre pour conserver une bonne santé capillaire: un bon sommeil, une alimentation équilibrée et de l’exercice physique régulier.
Dr Souhir Bouzguenda
Bonne continuation pour Mme Bouzguenda Souhir.
Meftah Sonia
Après une seule séance de PRP et de Mésothérapie j'ai eu une nouvelle repousse de cheveux visible. je suis très satisfaite du résultat et je compte bien terminer le traitement
yasmine